PREMIERE LUNE SOUS LE SIGNE DE LA PAIX

LA PREMIERE LUNE LUNE

1eme PERIODE :
DU 03 AU 07 FEVRIER :

PAIX ET MAGNIFICIENCE

« Tout va bien pour l’instant ».

On est dans un moment où les forces d’action positive et les forces de réceptivité et d’accueil connaissent une période d’harmonie.
On occupe une période où les événements se répondent et se déroulent sans discorde.
Le moment est donc favorable.
Cela dit, comme la loi du devenir est le changement incessant, il faut savoir tirer de ce moment la conscience qu’il est passager.
Les périodes d’harmonie doivent apprendre à prévoir le déclin qui leur succédera, à envisager que le déclin leur succèdera.
La paix est ainsi décrite comme un état actif, qui s’édifie et peut disparaître tout comme les autres fruits des activités humaines.
Mais en même temps, et puisque c’est un acte, il est au pouvoir de l’homme noble de savoir étudier les moment de paix pour les convoquer en lui de façon réflexe, et passer de l’acte de paix, à l’état de paix.
On concevra donc le moment décrit par ce signe comme un conseil de méditation vigilante sur l’harmonie de soi-même et du monde.

Et bien on va profiter du moment présent comme ça on aura pris une dose de Paix suffisante pour affronter la suite

Admin

Rester attentive afin d'être dans un état de paix si je comprends bien.

PREMIERE LUNE LUNE PLACEE SOUS LE SIGNE
DE LA MAGNIFICIENCE

2eme PERIODE :
DU 08 AU 13 FEVRIER : PETIT EXCES

« les petits détails »

Le moment est ici celui du foisonnement des petits détails, et par suite, le moment de l’épreuve dont ils sont l’occasion;
l’attention que l’on sait leur porter est, paradoxalement, le gage de l’avancement personnel.
On doit donc prêter attention à ces petits détails qui peuvent nous paraître sans importance mais sont en réalité porteurs de signes importants.
Pour qui connaît de mieux en mieux le monde et soi-même, il n’est rien de négligeable.

L’alternative de ce moment est donc elle-même un critère de valeur intime : ou bien l’on risque la conduite et les erreurs de ceux qui se laissent déborder et accabler par le foisonnement des vétilles, ou bien l’on est déjà de ceux pour qui il n’est pas de vétilles ni de choses accessoires au monde, et pour qui, toute distinction faite entre le négligeable et l’important, sont capables de ne pas confondre soin et maniaquerie, grandeur par humilité de la conduite et petitesse par l’asservissement aux tâches minuscules.
Aucune tâche n’est insignifiante, aucun être non plus, tout est important et à la fois ne justifie pas un attachement obsessionnel.

De l’extérieur, de tels êtres sont difficiles à comprendre : comment saisir ce que l’attachement de quelqu’un aux détails doit à sa lucidité la plus secrète?
Il s’agit d’apprendre la juste importance à donner aux détails.

Admin

Donc pas ne pas négliger les détails, mais ne pas non plus être obsédés par ceux-ci. Finalement, leur accorder la place qui leur est dédiée.

Oui, et, pourquoi pas aussi apprécier les ptites choses simples de la vie...

Pas toujours évident surtout je crois quand on est jeune. Avec l'age on apprend à moins prêter d'attention à des choses superficielles et qui ne font pas avancer.

Certainement du à l'expérience de ce qui nous a été utile ou non.

Enfin pour moi c'est comme cela. En vieillissant si je veux profiter au maximum, je dois prêter plus d'attention à des détails qui m'apportent la paix intérieur et le bien être, plutôt que d'autre qui si j'étais différentes m'apporteraient autre chose.

Je crois que c'est certainement aussi une question de culture et d'éducation : on peut apprendre trés jeune cette manière de voir la vie...

Mais dans notre civilisation, c'est pas gagné, car tout est une question d'argent, de réussite, de désir assouvis, d'individualisme...

Admin

Bah, pas forcément Eolia.

Je me sens différente de beaucoup de personnes de mon âge de par mes passions, ma vision de la vie, mes choix de vie, ...

C'est un parcours de vie qui nous est propre et il faut aussi le vouloir.

Je suis d'accord aussi sur l'expérience, utile ou non, expérience ratée dont on retient les erreurs, etc. Tout un cheminement.

Les détails, j'y prête attention sans trop d'effort. C'est comme les petits trucs du quotidien auquel on ne fait pas attention : un chat qui ronronne et vous regarde avec ses grands yeux vous remerciant des caresses pleines de tendresse que vous lui faîtes, deux oiseaux qui jouent ensemble, etc.

Je suis d'accord avec toi Yla sur la question de culture et d'éducation. Ma culture est personnelle. Quant à l'éducation, si on parle de l'éducation des parents, la mienne n'a pas été de cette manière, je me suis forgée une certaine éducation, il suffit de voir la différence entre frères et sœurs parfois.

Comme tu dis en fin de message, ce n'est ps gagné.

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DE LA MAGNIFICIENCE

3eme PERIODE :
DU 14 AU 17 FEVRIER : FOLIE JUVENILE

« Dialogue de sourds. »

Apprendre et enseigner : le dialogue de l’ignorance et de la sagesse est toujours d’abord un dialogue de sourds. Et pourtant le savoir se transmet. Le moment traite des bonnes règles de cette transmission.
Le signe renferme un véritable traité en raccourci des rapports entre émetteurs et récepteurs de savoir, — ce que tout homme est toujours simultanément, et tout au long de sa vie : maître et élève à la fois.

Nous avons à apprendre autant qu’à enseigner, partager ce que nous avons appris…

Ces règles sont toutes différentes des rapports de maître à esclave : elles sont telles qu’aucune tyrannie, aucune secte, aucune dictature ne saurait s’imposer si on les suit.
Celui qui veut apprendre doit se soumettre aux règles nécessaires pour cela : il n’y a pas de science infuse. Penser pouvoir tout savoir sans se plier aux lois de l’apprentissage n’est qu’une folie.
Mais c’est précisément là l’illusion de tous ceux qui ne savent rien.

Ceux qui ne savent rien croient souvent tout savoir : méfie-toi de ceux-ci…

Celui qui doit enseigner doit en tenir compte : il lui faut autant tenir à sa fermeté, que savoir écouter l’inexpérience des autres, pour leur venir en aide. Donc être le disciple de la folie de ses élèves, pour en être le maître.
Si l’on ne perd pas de vue ces deux façons de voir, inverses mais complémentaires, on agira correctement : on est toujours le « jeune fou » de quelqu’un de plus sage, et le sage de quelque « fou » plus « jeune ».

Gardons-nous bien de paraître sage, mais sachons accepter que l’autre ne le soit pas, nous sommes aussi souvent de jeunes fous…

Admin

Donc on a autant à apprendre qu'à enseigner, savoir être humble quand on enseigne, admettre que l'on a des choses à apprendre, ne pas prétendre avoir la science infuse.

Et des Maîtres élèves authentiques sont difficiles à trouver.

Peut être plus dans nos pays ou dès qu'une personne a un pouvoir sur les autres il aurait souvent tendance à vouloir s'en servir pour imposer une façon de vivre ou de voir les choses plutôt que d'admettre qu'il puisse aussi faire des erreurs.

Souvent une personne ne faisant aucune publicité et plutôt de tempérament effacé a plus à nous en apprendre que ceux qui se mettent au devant de la scène.

C'est pour cela que les personnes capables de nous montrer un chemin mais sachant aussi se remttre en question sont difficiles à trouver.

Oui, tout cela est encore une question d'ego.............

Admin

Ah l'ego ...

En plus c'est sournois un Ego parce qu'on ne le voit pas toujours venir.

C'est bien ça le problème, il est toujours tapi au fond de nous, et il déforme la réalité,
alors soyons vigilantes !

Admin

Et on remarque bien que certaines personnes ont un égo très présent et ne s'en rendent pas compte. C'est bien de réaliser que l'on s'est laissée berner par son égo, assumer et reconnaître ses erreurs.

C'est vrai Luna mais c'est super quand quelqu'un de sincère te dis : attention c'est certainement ton égo qui parle.

Parfois c'est difficile de s'en rendre compte par soi même. On a le sentiment de faire pour le mieux et en y réfléchissant à deux fois ce n'est pas toujours sans raison.

J'essaie maintenant d'y faire attention mais malgré tout monsieur égo discrètement réussi à se faufiler.

Admin

En fait, j'aurais dû terminer ma phrase "Et on remarque bien que certaines personnes ont un égo très présent et ne s'en rendent pas compte" par et même quand quelqu'un (amis, famille) leur fait remarquer, ils restent sur leurs positions.

Certaines personnes ayant un égo surdimensionné comme on dit n'en ont rien à faire des avis extérieurs.

C'est ça que je voulais dire.

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DE LA MAGNIFICIENCE

5eme PERIODE :
DU 18 AU 22 FEVRIER : AUGMENTATION

« L’expansion et ses limites »
Le moment de l’Augmentation est celui de l’extension en ampleur, de l’expansion, de la croissance.
Et des phénomènes et conduites qui en découlent, bienfaits et risques.
L’amplification d’une chose, d’un corps, d’un état physique ou social, d’un royaume, d’une situation ou d’un esprit signale son déclin : elle l’annonce et elle l’accélère.

Toute chose arrive un jour à son apogée, et puis décroît pour reprendre vie d’une autre manière un peu plus tard…C’est un cycle naturel

Que l’on soit personnellement dans un moment où l’amplification s’impose comme une nécessité ou une conduite profitable, ou, à l’inverse, que les événements placent le sujet dans un moment où l’amplification règne et l’obligent à tenir compte de ses lois, on se rappellera qu’augmenter veut principalement dire ajouter à la quantité, ce qui voisine avec les notions d’étendue plus qu’avec celles de qualité ou de nature.

La notion qui est en cause concerne donc plutôt la quantité que la qualité des choses : tout ce qui augmente prend de l’ampleur et présente des inconvénients de par cette croissance.

Le modèle le plus évident du moment, c’est ce qui se passe lors de la croissance physique: le mieux à faire est de réfléchir sur les mouvements que l’on voit se produire en soi. Comme cette réflexion et ce mouvement sont liés l’un à l’autre, le mouvement d’augmentation du mouvement mérite deux fois son nom, comme s’il augmentait d’augmenter. En un mot, le moment suggère en quoi croissance, croissance de la crise et crise de croissance sont liées.

Admin

Ok, donc cette période suggère qu'il y aura croissance et qu'il faut s'attendre à ce que cette croissance s'atténue.

Je ne sais pas si c'est pour tout le monde pareil mais c'est vrai que du haut de mes 51 ans en portant un regard vers le passé, je suis tout à fait consciente de cela.

La vie me fait penser un peu (c'est l'image qui me vient en lisant le message) à la mer. Ou plutôt aux vagues. Un mouvement permanent .

Maintenant j'essaie de me laisser porter par ses vagues sans les juger parce que avec le temps j'ai appris qu'après avoir été dans le creux on repart vers le sommet. Juste une question de temps. C'est assez agréable comme sensation quand j'écris cela. En fait je n'avais pas vraiment analyser ça de cette façon avant aujourd'hui.

Jeune j'avais plutôt tendance à refuser la descente et donc je m'épuisais à lutter contre courant. J'y perdais mes forces et de toute façon le moment de creux étant inévitable j'y arrivais mais exténuée et fatiguée et par conséquence je le vivais mal. Heureusement que la vie dans ces moments là t'apporte toujours (enfin presque toujours) un élément auquel tu vas pouvoir t'accrocher comme une bouée pour remonter.

En me laissant porter j'accumule mes forces lorsque je suis au plus haut et là je profite au maximum et quand la descente arrive alors je l'accepte et je profites de toutes les forces que j'ai accumuler pour qu'elle ne soit pas trop difficile.

Les oiseaux l'ont bien compris quand ils planent dans les airs se laissant porter par les courants .

Admin

Se laisser porter et suivre la vague donc, ne pas lutter contre les courants.

C'est aussi une des choses essentielles que j'ai apprises avec la philosophie chinoise , que tout ce qui progresse va un jour régresser et que je dois l'accepter;

Comme tu dis Eolia, cela permet de mieux vivre les évennements de la vie et de ne pas tomber dans l'excès dans un sens ou dans un autre aussi ...

Admin

En fait, on pourrait transposer cette réflexion dans la sphère amoureuse, on parle souvent de coup de foudre, il y a une certaine euphorie au début, qui redescend tout doucement, et ensuite bah, à nous de surfer sur la vague et soit ça donnera une belle relation soit ça s'arrêtera.

Finalement, c'est vivre au mieux sa vie en nageant avec le courant et non à contre-courant.

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